Comment fonctionne un séisme ?
Un tremblement de terre, ou séisme, résulte de la libération brusque d'énergie accumulée par les déplacements et les frictions des différentes plaques de la croûte terrestre (phénomènes regroupés sous le nom de tectonique des plaques). La plupart des tremblements de terre sont localisés sur des failles. Plus rares sont les séismes dus à l'activité volcanique Il se produit de très nombreux séismes tous les jours, mais la plupart ne sont pas ressentis par les humains. Environ 100 000 séismes sont enregistrés par an sur la planète. Les plus puissants d'entre eux comptent parmi les catastrophes naturelles les plus destructrices
Un tremblement de terre est une secousse plus ou moins violente du sol qui peut être du à une rupture d'une faille ou d'un segment de faille séismes tectoniques soit à un dégazage d'un magma (séismes volcaniques)
Les séismes tectoniques sont de loin les plus fréquents et dévastateurs. Une grande partie des séismes tectoniques se produisent aux limites des plaques, où il existe un glissement entre deux milieux rocheux. Ce glissement, localisé sur une ou plusieurs failles, est bloqué durant les périodes inter-sismiques (entre les séismes), et l'énergie s'accumule par la déformation élastique des roches. Cette énergie et le glissement sont brusquement relâchés lors des séismes. Dans les zones de subduction, les séismes représentent la moitié des séismes destructeurs de la Terre, C'est le seul endroit où on trouve des séismes profonds (de 300 à 645 kilomètres). Au niveau des dorsales les séismes ont des foyers superficiels (0 à 10 kilomètres De même, au niveau des grandes failles de décrochement, ont lieu des séismes ayant des foyers de profondeur intermédiaire (de 0 à 20 kilomètres en moyenne. Le relâchement de l'énergie accumulée ne se fait généralement pas en une seule secousse, et il peut se produire plusieurs réajustements avant de retrouver une configuration stable. Ainsi, on constate des répliques suite à la secousse principale d'un séisme, d'amplitude décroissante, et sur une durée allant de quelques minutes à quelques jours. Ces secousses secondaires sont parfois plus dévastatrices que la secousse principale, car elles peuvent faire s'écrouler des bâtiments qui n'avaient étés qu'endommagés, alors que les secours sont à l'œuvre.
Les séismes d'origine volcanique résultent de l'accumulation de magma dans la chambre magmatique d'un volcan. Les sismographes enregistrent alors une multitude de microséismes (trémor) dus à des ruptures dans les roches comprimées ou au dégazage du magma.
Un tremblement de terre ne frappe pas au hasard. Quelques points scientifiques essentiels permettent de mieux comprendre le phénomène.
La tectonique des plaques
L’activité sismique mondiale est mieux perçue grâce à la théorie de la tectonique des plaques. L’écorce terrestre est constituée de plusieurs plaques d’une centaine de kilomètres d’épaisseur qui se déplacent les unes par rapport aux autres. Mais, ce déplacement se fait par à coup. Les séismes naissent au niveau des zones de contact de ces plaques.
La dynamique des plaques
Les plaques les plus importantes sont : l’américaine, l’eurasienne, l’africaine, l’indo australienne et l’antarctique.
Ces plaques sont associées à des plaques secondaires : somalienne, arabique, plaque de Nazca, de Cocos, des Caraïbes et des Philippines.
Ces plaques rigides sont soumises à des tensions si fortes qu’elles subissent régulièrement des ruptures brutales. Les énormes quantités d’énergie libérées lors de ces ruptures sont à l’origine des tremblements de terre.
Les zones d’intense activité sismique
Les zones sensibles aux tremblements de terre sont :
Les dorsales qui se situent à 1 ou 2 Km sous la surface des océans
Les zones de subduction qui donnent lieu à de violents séismes. Ces derniers sont centrés jusqu’à 700 Km de On parle de subduction quand une plaque océanique plonge sous une autre plaque
Les zones de failles transformantes le long desquelles les plaques coulissent. Exemple : la faille de San Andréas en Californie.